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    11 novembre 2013

    Souvenons-nous de ces années bien plus sombres qu'aujourd'hui où notre pays fut  le principal champ de bataille du conflit de 1914 à 1918 et où 1 400 000 français ont sacrifiés leur vie pour défendre la nation.

    Quels sens devons-nous donner à une guerre qui nous semble si éloignée de nos craintes et de nos problèmes actuels ? La mémoire des poilus et des familles endeuillées d'il y a un siècle, peut-elle vraiment contribuer à nous rassembler ?

    N'oublions jamais que la guerre de 14 fut  l'affrontement entre des nations  ou 72 pays furent engagés et qu'au terme de ce conflit fut  créé la Société des Nations, c'est à dire la nécessité d'un arbitrage international des conflits entre nations.

    N'est-ce pas un sujet d'une brulante actualité ?

    N'oublions jamais que cette guerre fut l'épreuve la plus dure que notre société dut  traverser, avec prêt de 8 OOO OOO de soldats mobilisés - un cinquième de la population ! - Aucune commune en France ne fut  épargnée.

    N'oublions jamais la souffrance et les conditions de vie terrifiantes des poilus, l'horreur des tranchées, l'angoisse dans les familles, les restrictions, la faim, le froid.

     

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    N'oublions pas ce moment de rassemblement de toute la société française.

    Dans ce combat-là, il n'y avait qu'une France, celle qui défendait son intégrité et ses valeurs.

    Notre pays a surmonté l'épreuve, et la guerre consolida notre république. L'autorité civile a prévalu jusqu'au bout, et c'est un Républicain Vendéen, Clémenceau, qui fut appelé " Le père la victoire"

     

    image_clemenceau_copyright_collection_du_musee_clemenceau
     

    Commémorer le 11 novembre, c'est transmettre les expériences passées et adresser un message de paix, car elle nous rappelle l'impérieuse obligation d'une Europe unie.

    Commémorer, ce n'est pas seulemet invoquer le passé, c'est également porter un message de confiance dans notre pays.

    " Vieille France, écrivait le général de Gaulle, accablée d'histoire, meurtrie de guerres et de révolutions, mais redressée de siècle en siècle par le génie du renouveau ! "

    C'est en nous souvenant ensemble du passé que nous maîtriserons avec force et espoir notre destin. 


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    Pour réussir, il nous faut rompre avec les habitudes, les comportements, les idées qui ne sont plus adaptées aux circonstances  d'aujourd'hui.

    Pour réussir, il nous faut une politique d'urbanisme innovante et visionnaire.

    Si nous voulons avancer sur le problème du logement et du foncier, nous devons mettre en place au Pays des Olonnes, un projet d'aménagement dynamique et ambitieux, à l'échelle intercommunale, pour bâtir ensemble un projet de territoire en cohérence avec notre bassin de vie, en cohérence avec les enjeux économiques, de transports, de services, d'environnement et de développement durable.

    Nous devons concevoir désormais l'urbanisme de façon globale, mieux adapté aux enjeux communaux et confortant l'esprit et la dynamique communautaire.

    En regroupant à l'échelle intercommunale les compétences locales en matière d'urbanisme et d'habitat, nous mutualiserons nos moyens et compétences, afin de bénéficier de prestations de meilleure qualité et à moindre coût et favoriser la constitution de réserves foncières indispensable pour résoudre le problème du logement sur notre territoire.

    La question de l'urbanisme et de la ville de demain est un enjeu majeur.

    Nous voulons la ville de demain, avec des jeunes et des moins jeunes, avec des emplois et du logement.

    Il nous faut un territoire vivant, un territoire dynamique, un territoire qui croit en l'avenir et qui n'a pas peur de bâtir et d'inventer de nouveaux projets.

    Construire du logement, c'est construire l'avenir.


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