• Vers un nouveau modèle  de développement

     

    La crise économique a mis en évidence la nécessité de définir un nouveau modèle de croissance.

    Il est vital d’assurer une transition écologique de notre économie.

    Pour deux raisons :

     

    -          Nous devons lutter contre les effets du changement climatique.

    -          Les ressources naturelles s’épuisent.

     

    Nous devons dès lors impulser cette transition écologique par la promotion d’un nouveau modèle de développement économique.

    En étroite collaboration avec la population et les différents acteurs de la société civile, nous mettrons en place un projet global et concret dont l’objectif sera de mettre en œuvre progressivement et de manière pérenne le développement durable à l’échelle de notre territoire.

    Ce programme d’actions aura pour objectif d’améliorer la qualité de vie des habitants, économiser les ressources naturelles et renforcer l’attractivité de notre commune. 

    Nous favoriserons :

    -          une politique de l’habitat appuyée sur la haute qualité environnementale

    -          le renforcement des transports en commun

    -          la création d’activités répondant à de nouvelles filières d’emplois.

    L’économie verte est porteuse d’espoir et source de croissance dans les prochaines années.

    Elle ouvre de nouvelles filières dans le secteur des énergies renouvelables, de la construction durable ou encore la création d’éco-services.

      

                   

     

    En partenariat avec les universités et les écoles, nous souhaitons promouvoir des filières d’études pour que notre territoire devienne le lieu de formation et d’expérimentation des métiers et technique du développement durable. 

     

    Nous devons tout mettre en œuvre pour permettre aux entreprises de se développer sur ces nouveaux secteurs d’activité.

    Des initiatives concrètes seront mises en œuvre, pour stimuler une consommation accrue de technologies vertes, notamment celles qui peuvent mener à la création d’emplois.

    Un large panel d’aides et d’encouragements sera mis en place.

    L’économie de marché doit effectuer un virage, et se nourrir de la donne environnementale.   

    «  La croissance verte n’est pas un luxe, c’est une opportunité de développement. »

                                                                                 

                                                                   J-P CHAPALAIN


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  • Les jeunes : une ressource pour notre commune.

    Nous sommes aujourd’hui dans un contexte où l’écart entre les générations ne cesse de se creuser.

    Or les jeunes sont au cœur d’enjeux démographiques, sociaux, économiques… dont la prise en compte est déterminante pour l’avenir de notre commune.

    Un enjeu démographique :

    La population de la commune est relativement âgée. La part des habitants âgés de 60 ans et plus sur notre commune est passée de 28 % à 38 % en neuf ans.  Dans le même temps, le nombre des moins de 20 ans a baissé, passant de 32 %  de la population  contre 24 % aujourd’hui.

    Répartition de la population par tranche d’âge et par habitant

     

    Le taux de natalité qui a considérablement chuté depuis 1968, est passé de 17.3 pour mille, à 7.6 pour mille.

    L’avenir de notre commune  passe  indéniablement par sa  capacité à garder ses jeunes et leur permettre de participer au développement du territoire.

    Un enjeu économique et social :

    Les jeunes, acteurs économiques, sont des créateurs et des repreneurs potentiels d’activités, de commerces, de services.

    Ils sont ceux qui consommeront sur nos territoires.

    Les jeunes, acteurs sociaux, sont aussi ceux qui exerceront demain dans le domainedes services et de l’aide à la personne.Ils participeront, notamment dans le secteur associatif, à l’animation culturelle et sociale

    Face au défi  d’une meilleure répartition de la population nous souhaitons adopter une démarche politique résolument volontariste.

    Afin de redevenir attractive pour les jeunes ménages de toutes conditions sociales, nous utiliserons les outils que donne le code de l’urbanisme pour libérer du foncier, et le mettre à la disposition de tous, dans le respect d’une gestion économe de l’espace.

     Par cette ouverture modérée à l’urbanisation, nous anticiperons ainsi le vieillissement de la population de notre commune, qui se manifeste dès à présent par une pyramide des âges déséquilibrée.

    Nous privilégierons la création de quartiers durables, en favorisants les énergies renouvelables et les économies d’énergie, avec le souci de ne pas induire de nouveaux déplacements.

    Nous devons aussi développer des logements locatifs sociaux, car lorsqu’on a vingt ans et que l’on débute dans la vie, on a beau avoir un travail, être actif, on ne peut pas s’installer et encore moins devenir propriétaire au Château d’Olonne.

    Nous devons favoriser la mixité sociale pour le bon équilibre entre logements en accession à la propriété, logements locatifs, et logements sociaux.

    Permettre aux jeunes et en particulier aux jeunes ménages de s’installer dans notre commune est primordial si l’on veut lutter contre le vieillissement de la population.

    Il faut inverser  la tendance afin d’assurer le maintien de nos écoles.

    «  Un système ne mérite d’exister, de durer que s’il  est capable de construire l’avenir, que s’il sait s’orienter dans le sens du progrès, autrement dit : que s’il répond aux besoins des générations qui montent »


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  • L’intercommunalité : Parlons-en !

     

     

    La Communauté de Communes des Olonnes, est un EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale),qui regroupe les communes du Château d’Olonne, d’Olonne sur mer et des Sables d’Olonne.

    Dans le prolongement du SIVOM (Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple) qui lui préexistait, la CCO a été créée en 1994 grâce à la volonté d’élus souhaitant associer leurs efforts pour l’élaboration d’un projet de développement et d’aménagement du Pays des Olonnes.

    Fonctionnement de la CCO :

    Un Président : Monsieur Louis GUEDON, maire des Sables d’Olonne

    11 Vice-Présidents : dont quatre du Château d’Olonne, Mmes DOAT, BILLON, Mrs MERCIER et FESSEAU.Les services de la communauté  sont installés depuis 2011, 3 Avenue Carnot aux Sables d’Olonne.

    La CCO dispose de ses propres moyens en personnel et en matériel. (130 agents)

    Il n’y a aucune mutualisation avec les villes des Sables d’Olonne, Olonne sur mer et Château d’Olonne. Son budget de fonctionnement s’élève en 2012 à 62 millions d’euros.

    Compétences :

    La CCO est dotée par la loi de compétences obligatoires et optionnelles destinées à lui permettre de réaliser sa vocation de communautés d’aménagement et de développement.

    Analyse des résultats de la coopération intercommunale:

    Le succès de l’intercommunalité  n’est guère contestable, et son bilan est globalement positif.

    Mais la logique de l’intercommunalité n’a pas été conduite à son terme. Les compétences ainsi que les moyens transférés ne l’ont été que trop partiellement.

    Audit de la Cour des comptes en 2008 : 

    Le 16 décembre 2008, la Chambre régionale de la Cour des Comptes des Pays de la Loire adressait au Président de la  CCO, Monsieur Louis GUEDON, son rapport d’observations définitives pour les années 1999 et suivantes concernant la gestion de la communauté de communes des Olonnes.

    Ce rapport, présenté à l’ensemble des élus communautaires, dont Messieurs BURNAUD maire du Château d’Olonne, et MERCIER, premier adjointet vice-président du conseil communautaire,  indique notamment :

     

                « Les constats effectués par la cour des comptes sur chacune des compétences montrent que la CCO n’a pas encore complètement intégré  les règles de l’intercommunalité. »

                « Certaines compétences doivent faire l’objet notammentd’une réflexion renouvelée    afin d’accroitre l’efficacité de leur mise en œuvre »

                «  Le regroupement de la compétence eau et assainissement aujourd’hui partagée entre 4 entités (donc 4 maîtres d’ouvrage et 4 budgets) mériterait d’être étudié ».

    « Une meilleure cohésion des animations touristiques permettrait une meilleur lisibilité des manifestations proposées aux touristes »

     

    Cette programmation concertée de l’animation culturelle sur nos trois communes du Pays des Olonnes, au service de l’intérêt communautaire, n’existe malheureusement pas encore.

    Depuis 2008, rien n’a changé dans le fonctionnement de la CCO.

    L’intercommunalité de projet semble aujourd’hui être au milieu du gué.

    Il est urgent qu’elle reprenne son souffle et transforme l’essai en engageant en son sein, pour reprendre les termes de la Cour des comptes, une « politique résolue de mutualisation » afin de lui donner une plus grande efficacité au service de l’action publique locale et donc de nos concitoyens .